Economie : Marché de changes et importations : les comptes en devises de la BCRG au vert

A l’issue d’une rencontre avec les représentants des banques primaires en Guinée, le directeur général de crédits et de changes de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG), Mamady Fofana, a animé, un point de presse dans la salle de conférence de la BCRG, ce jeudi 26 mai. 

Au cours de cette rencontre à laquelle a pris part Guineenews, Mamady Fofana, a fait savoir que la Banque Centrale possède actuellement d’importantes réserves en devises pour maîtriser le taux de changes sur le marché national durant des années.

Sans préciser le montant, le directeur général de crédits et de changes, a indiqué en termes techniques que la banque centrale détient une reverse d’au moins huit mois d’importations. En guise d’informations, il a souligné qu’au 31 décembre 2010, le niveau de réserve de la banque centrale était à peine à 15 jours d’importations, soit 0,05 mois d’importations.

Sur ce, M. Fofana a tenu à préciser que vu le niveau de réserve de la Banque Centrale, son institution a décidé de tenir chaque semaine un marché de change avec les banques primaires de la place.

« Le niveau de nos réserves est tel que nous sommes prêt et on a rassuré les banques primaires que nous tiendrons un marché toutes les semaines au tant que possible », a-t-il dit en indiquant qu’ils ne financeront que les dossiers dont l’échéance est inclut dans la semaine en vue d’éviter, selon lui, la pression inutile sur le marché.

Dans le même ordre d’idée, il a révélé que durant la séance dernière, 99 pour cent des dossiers fournis par ces banques ont été rejetés pour faute du respect des critères émis au préalable par la Banque Centrale.

En ce qui concerne les critères, il a avoué que la plupart des banques n’ont pas respecté le délai de dépôts des dossiers fixé par la BCRG. Et d’ajouter que certains dossiers présentés n’avaient pas d’éléments constitutifs.

Enfin, le directeur général a précisé que la Banque Centrale n’est pas prête à jeter de l’argent par la fenêtre.

« On cède les devises aux opérateurs économiques pour qu'elles se répercutent sur le panier de la ménagère. On a suffisamment de matelas pour couvrir les importations guinéennes », a-t-il conclut.

guineenews.org